Saturday, December 27, 2008

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Mon petit blog, bonsoir. Merci, toi aussi.

La journée s'achève : elle fut bonne. L'on est allés, moi et ma génitrice, que j'appelle affectueusement Maman depuis l'âge de deux jours - j'étais avant tout un garçon précoce - à Bar-sur-Aube, où l'on a fait quelques commissions (l’on a été propres, rassure-toi) : Aldi, Leclerc, Lidl et autres supermarchés très courus du chef-lieu d'arrondissement de l'Aube ont égayé notre après-midi. Les rayons que nous avons arpentés le cœur gai et léger - à dire vrai plus léger que gai, les commissions étant stockées plus bas - étaient, pour ainsi dire, magnifiques. L'on en a pris plein les yeux : c'est un début. Heureusement, il n’y a pas eu d’after.

Bonnes l'étaient également les quelques donzelles aperçues au centre-ville. Tenue moulante, maquillage agressif, des pétasses sans nul doute, car, du reste, le doute n'est plus permis, et, du reste encore, cela ne retire rien à leurs jolies fesses.

J'ai, par ailleurs, ce soir – j'adore, mon poulet, ces ruptures, hum, de rythme - aidé un ancien camarade du lycée à rédiger un mail à sa future promise et hypothétique dulcinée ; il s'est donné pour objectif de la  pénétrer au plus vite. “Une planche à pain” selon ses propres termes, j’ai donc opté pour le style formel par mesure de compensation.

Plus tôt dans la soirée, sur les coups improbables de 21h35, j'ai commencé un Hitchcock, intitulé la Main au Collet. Ça ressemble à la Main au Panier - il y a préparation du coup et le type entre par derrière - mais c’est moins trash, plus clean, plus Hitchcock, moins Dorcel.

Ce soir, je le concède, j'ai été relativement vulgaire. Lucide et (quelque) peu honteux, j'en prends note avec toute la vigilance qui s'impose. Je ne peux pour autant m’empêcher de blâmer mes frétillantes hormones.

Pour finir, une petite pépite, relevée dans la newsletter de Psychologies Magazine, à laquelle tout névrosé digne de ce nom se doit d'être abonné. It reads as follows:
« DON DE SPERME Pourquoi est-ce si difficile ? Filiation, sexualité, morale... Ce don se heurte en effet à de nombreux freins. » Et l'on reparle de la rupture...

Je t'embrasse bien fort, mon petit blog.



johnsmith



Thursday, October 23, 2008

Amorce d'ébauche (tuée dans l'oeuf)

Chers amis, il est 23h46 et j'interromps mon absorption dans le lichen pour te remplir, toi, gentille feuille, veinarde... Jugeant de cette entrée en matière, les ceusses à qui l’allusion aura fait sens – il y a donc des gens d'esprit qui me lisent ? – m’assimileront sans doute à un pervers. “On tient le futur Dutrou(x)” s’exclameront-ils. Qu’ils se rassurent : j’ai d’autres cordes et mon arc est très souple. Si la perversion est une facette relativement développée et, pour être franc, pas tout à fait assumée de ma personnalité, celle-ci ne peut se borner à cet aspect bestial et primitif, qui viserait à remplir chaque orifice se présentant sous mon nez – notez le symbolisme. Comme tout un chacun, j’ai ma dose d’impuissance.

Il est désormais 9h43. Près de 36 heures plus tard, je viens de relire mon introduction et ma foi, la trouvant non sans charme, j'ai décidé d'en faire le corps de cet article. Par corps j'entends naturellement cœur et je vous laisse décider si cette phrase était utile.

Sur ce, je retourne m'absorber dans la crise financière et la fusion Viscaya-Argentaria, parce que, pardon, mais j'ai besoin d'air !!!!

À bientôt les p'tits monstres.

Saturday, September 13, 2008

J__r_al






Comme la moule qui s'exhibe sur les étals de tous les bons marchés de France, Navarre compris – et ce n'est pas notre ami Jean-Pierre P. de Paris qui dira le contraire - la journée d'aujourd'hui a été bonne et fraîche.
- bonne car j'y ai fait des choses intéressantes ;
- fraîche car on s'est quand même bien pelé le cul.

N'étant pas particulièrement doué pour décrire un ciel gris et venteux (je laisse ça aux poètes), je balancerai donc – et ceci en vrac – les faits qui m'ont semblé présenter quelque intérêt à ma triste personne, en ce 13 septembre 2008, c'est-à-dire à la veille de l'anniversaire de ma chère Môman.

- Été à Brienne. J-7 avant la 51e Foire de la Choucroute !! (Peut-être un post dans les prochains jours sur le sujet)
- Regardé les qualifs du GP d'Italie. Toro Rosso en flèche, les favoris aux chiottes. Ça risque de péter demain.
- Regardé un Woody, plus exactement un Scorsese-DePalma-Allen, New York Stories. Plutôt sympa, surtout la partie Woody. Reste 10 minutes à voir.
- Lu du Rousseau. Quelle pêche !
- Accompagné les parents en camion. Il s'agissait de charger un poney que mon père va vendre demain, avec un beau bénéf, sens des affaires et audace aidant. Évité de justesse des chevreuils sur la route.
- Chatté sur MSN avec des personnes sympathiques.
- Un peu écrit (notamment un article pour mon blog où je raconte ma journée)
- Fait une blague par SMS à ma mère. Je m’arrête jamais.
- Fait quelques abdos sur le lit mais pas trop. Préféré en garder pour demain.
- Devais aller au bois avec mon père mais annulé à cause du mauvais temps. Youpi ? Guilt!


Voilà c'est tout.





Friday, August 1, 2008

Sagesse


“Les hommes ne sont pas effrayés par les choses,
mais par la façon dont ils les voient.”

[Épictète, Ier siècle après J.-C.]

Wednesday, July 16, 2008

Sunday, June 8, 2008

Traitement de la douleur




Mes amis, l'heure est grave.

Après une attente interminable, l'ESIT a publié lundi dernier les résultats de fin d'année. Des visages fébriles s'étaient massés devant les panneaux d'affichage et, comme on le redoutait, les victimes ont été nombreuses. Si les francophones ont été relativement épargnés, l'on ne peut en dire autant des non-francophones, qui ont subi de plein fouet le haut niveau d'exigence requis par l'ESIT pour passer en première année de master.

Aussi, devant une telle injustice et par solidarité envers mes camarades étrangers refoulés à l'entrée, j'ai décidé d'apporter officiellement mon soutien en me présentant personnellement à la session de juin, pour y repasser mon épreuve de traduction espagnol/français.

Aux mauvaises langues qui avanceront qu'avec un modeste/exécrable/pathétique 7 [tick the right answer] en traduction je ne puis de toute façon pas échapper à cette deuxième session, je rétorquerai simplement : "vos gueules" dans l'espoir intime de faire taire mes plus virulents détracteurs.

Ce communiqué touche désormais à sa fin. Je vous remercie pour votre attention.


Wednesday, March 19, 2008

Reprise

Cher ami visiteur, chère amie visitrice (?) - oserais-je t'appeler groupie ? l'envie m'y pousse mais l'humilité m'en garde -, c'est une nouvelle de la plus haute importance qu'il me faut te communiquer ce soir. Aussi, afin que pénètre jusqu'au tréfonds de ton âme l'essence même de la présente missive, je te demanderai de m'accorder une vigilance extrême et d'ouvrir bien grand yeux, oreilles et tous autres orifices utilises à cet office, les narines étant bien entendu les premiers concernés.

Suite à l'augmentation aussi subite qu'inattendue du nombre de visites enregistrées sur le présent espace personnel – le constat est édifiant, il n'est que de jeter un œil aux chiffres pour saisir l'ampleur du phénomène : + 20% en un mois soit un total de 13 visites pour le seul mois de mai, du jamais vu – et en réponse aux sollicitations hystériques de mes fidèles, j’ai décidé de mettre un terme à des semaines de disette et de frustration collective en actualisant comme il se doit ce journal intime public complètement pas réel.

Je constate, cher(e) ami(e) à ta mine réjouite mais pas déconfite que cette nouvelle te va droit au cœur ; je te vois pâmer, japper, remercier le ciel de ma décision. J'apprécie cette dévotion chrétienne que tu exaltes, mais je souhaiterais sans plus attendre te mettre en garde : au risque de te décevoir, il me faut te l'avouer, le ciel n'a rien à voir avec cette affaire, pis encore, il est totalement étranger à la reprise de ces hostilités bloguesques.
Je te vois venir : "Pourquoi ?" tu me demanderas, un brin de surprise aisément compréhensible dans la voix trahissant ton étonnement à la fois devant cet aveu terrifiant et devant cette faculté ô combien essentielle que j'ai d'anticiper de manière intempestive les réactions inutiles de mes interlocuteurs - "pourquoi donc ?!" tu répéteras, bien qu’un brin dérouté, tu le reconnaîtras, ta mémoire à court terme se trouvant pour le moins malmenée à la lecture de ces phrases à la syntaxe certes irréprochable mais dont on peut raisonnablement, sinon légitimement, mettre en doute la signification profonde, si tant est qu'elles en aient une – "mais pourquoi alors??", tu insisteras, quelque peu impatient, pour ne pas dire un tantinet impatient – ce serait une provocation directe et frontale sans doute peu appréciée de ta personne et de celle de ton entourage - "pourquoi pourquoi pourquoi diantre ???" tu t'égosilleras enfin, tout rouge, à bout de souffle et complètement vénèr' (1).

Avant d'apporter une réponse à cette question, il n'est pas inutile, je le crois, de rappeler cette dernière pour les ceuss qui se seraient égarés en chemin, je pense aux plus faibles notamment – mais si Darwin a vu juste, ils n'ont normalement pas survécu à cette entame.

La question était donc : pourquoi le ciel ne peut-il en aucun cas contribuer à l'évolution de ce blog ?

Eh bien, précisément, parce ce sur ces pages électroniques c'est moi qui commande. Je suis le boss, le chef, le caïd, la racaille du quartier. Un peu brut de pomme à l’exposé, je le concède, mais la vérité nue est rarement douce. Et je crois avoir nullement à en rougir, d’aucuns seraient c’est à parier autrement moins précautionneux dans leur formulation. Songez par exemple aux mots d’un John Rambo en de pareilles circonstances : "Ici c'est moi qui fais la loi" affirmerait vraisemblablement ce grand gaillard protéiné, au corps meurtri par ces enfoirés de viet' et de rushkov (2). Et que dire de ce coquin de Loulou14 de Versailles, qui, en l'espèce, lâcherait sûrement "Le blog c'est moi", sans autre forme de procès, mettant ainsi fin à toute velléité d'intervention de Dieu et ses comparses.

Dés lors, si en ce dix-neuvième jour du mois de mai de l'an de grâce deux mille huit ce cher vieux blog renaît de ses cendres tel un Phoenix de son Arizona natal, c’est à mon unique personne louanges doivent être accordées. Oh, j'ai bien conscience que tout ne sera pas parfait, qu'il y aura sans cesse des points à améliorer, que notamment la phrase précédente est totalement pas belle et que celle-ci connaîtra-t-à peu près le même destin et pourtant - pourtant, que la montaaaagne est beeeelle ! certes Jean, mais ta gueule là, tu vois bien que c'est pas le moment !! – pourtant, étant seul rédacteur à bord et disposant de fait, et ce à titre exclusif, de droit de vie et de mort sur ce petit espace personnel – privilège pour le moins jouissif (3) – j'ai décidé, dans un souci permanent et quasi obsessionnel d'égalité de traitement, de laisser aussi leurs chances aux petites phrases moches, bancales, branlantes, qui partent immanquablement en couille, à défaut de tomber en désuétude. J'en vois déjà sourire – c'est inévitable, j'ai des détracteurs, notamment un certain John Deere, qui fonctionnent à plein régime – ironiser sur et s'invectiver contre la pauvreté du propos : ici, l'on me reprochera ________________________________, là, l'on s'insurgera contre ___________________________________________________, mais parmi ce grouillement de voix discordantes, aucun, j'en ai la conviction, ne manquera de saluer l'audace, la générosité, l'abnégation et l'ouverture d'esprit (4) d'un artiste à la fois audacieux, généreux, abnégationnant (tout ce qu'il peut) et ouvert d'esprit. Certains, dans leur enthousiasme, iront même jusqu'à souligner l'engagement inconditionnel du bonhomme, le désintéressement héroïque du personnage, mais incapables de cerner avec précision les causes qu'il défend, ils n'auront hélas d'autre choix que de se rétracter très vite – mais moins vite cependant qu'un zizi peureux dans une cuvette d'eau froide.

L'on est encore loin de ce stade, même si, je n'en doute pas - le doute n'est de toute façon pas permis - les premiers commentaires ne tarderont pas à voir le jour / fleurir (6). À ce propos, je tiens d'ores et déjà à préciser qu'une forme de censure sera-t-inévitable : je ne puis en effet pas censément accepter des remarques uniquement élogieuses. N'hésitez donc pas à vous montrer acerbes lorsque votre cœur s'y prêtera, soyez justes et sincères, ou juste sincères si c'est trop vous demander. Dans tous les cas, et j'insisterai beaucoup sur ce point : surtout m'emmerdez pas.

Eh bien donc voilà (7), en conformité avec l'adage "toutes les meilleures choses ont une fin", en non conformité avec la maxime perverse et discutable – Brigitte Lahaie l'a démontré à maintes reprises - affirmant que "plus c'est long plus c'est bon" et en ignorance totale avec la croyance populaire selon laquelle "tout est bon dans le cochon", j'estime qu'il est grand temps de mettre fin à cette gentille causerie unilatérale.

Visiteur, visitrice, je te dis donc I shall be back (8), pour reprendre la formule d'un célèbre gouverneur de Californie dont je tairai le nom, sachant qu'il peut rapporter jusqu'à 3 000 points au Scrabble en mot compte triple, j'ajoute un petit à bientôt pour la forme. Et puis take care tiens, ça fait bien aussi.
En attendant, sèche tes larmes, p'tit con, et sois bien sage.
JohnSmithGlobalServices - Entertainment for Everyone



(1) = énervé
(2) "alors faites pas chier", aurait-il ajouté dans sa fougue habituelle avec un méchant grognement
(3) mais quelle est donc cette bosse ?!!
(4) et aussi la générosité – ah merde, déjà dit ! (5)
(5) la patience alors ?
(6) à toi de choisir l'image qui te parle le plus, selon que tu te sentes davantage gynécologue ou jardinier dans l'âme
(7) variante : Voilà donc, eh bien
(8) Notez l'emploi du modal shall qui peut se justifier par une volonté marquée de la part de l'énonciateur de s'engager personnellement dans son discours. cf. l'exemple canonique : Ireland shall overcome.